samedi 26 décembre 2009

Acrata : local-bibliothèque anarchiste

Acrata est un local-bibliothèque anarchiste à Bruxelles.

"C'est un espace de rencontres et de discussions; un instrument destiné à aiguiser nos connaissances et à trouver des bases solides pour affronter la domination.


DANS LA BIBLIOTHÈQUE
du local, vous pourrez trouver essentiellement des livres et des publications qui ont trait à l'histoire des luttes sociales, la critique anti-autoritaire et la pensée anarchiste. Au fil du temps, la lutte contre la domination s'est exprimée de différentes manières et sur différents terrains: dans le mouvement ouvrier, dans la lutte contre les différentes formes d'enfermement et d'aliénation, dans la résistance aux nuisances techno-industrielles, dans l'assaut contre les divers mécanismes d'oppression qu'engendre l'autorité. Des idées et des histoires qui offrent des expériences et des perspectives de lutte et exhortent à la révolte. Vous pourrez consulter ces publications sur place ou les emprunter.

DANS LES ARCHIVES
, vous pourrez consulter beaucoup de vieux numéros de publications anarchistes, révolutionnaires et anti-autoritaires - tout comme des traces écrites d'agitation (affiches, tracts, textes...) de notre entourage.

Dans le local vous trouverez aussi
UNE TABLE DE PRESSE où vous pourrez vous procurer des publications (journaux, livres, brochures) dont le point commun est l'intransigeance envers ce monde d'exploitation et d'oppression. En dehors des permanences, des soirées de discussions et d'autres activités sont régulièrement organisées au local."

Permanences

- chaque jeudi de 17h à 21h

- chaque samedi de 14h à 18h


Adresse

32, rue de la Grande Ile
1000 Bruxelles

(près de la Bourse)


Contact

acrata@post.com

Corps à corps avec l'Etat

Université d'Athènes, 06/12/09

Ce tract a été distribué devant des athénées et écoles et dans les métros à Anderlecht, Saint-Josse, Saint-Gilles et Forest et dans d'autres endroits à Bruxelles...

Corps à corps avec l'Etat

La rage se fait de plus en plus présente à travers le monde. Malgré le nombre de flics et de moyens de contrôles toujours plus efficaces, les coups donnés par le système ne sont plus reçus sans rien dire. Au contraire, là où le pouvoir voudrait nous voir baisser la tête et rentrer dans le rang d’une vie sans avenir, des attaques surgissent. Comme une volonté de retrouver un peu d’emprise sur nos vies.

Il y a un mois, des émeutes éclatent à Anderlecht. En effet, certaines personnes n’acceptent pas encore dans l’indifférence que des flics tabassent dans les prisons. Du coup, on descend dans la rue et on s’attaque à ce qui fait de nos vies un cauchemar. Une banque est petée, un commissariat cramé et des flics se cachent. La solidarité paye.

En Grèce, depuis le 6 décembre, ce sont de milliers de gens qui sont descendus dans la rue pour y manifester leur ras-le-bol d’une vie d’exploité. La commémoration de l’assassinat d’Alexis par les flics un an auparavant a servi de détonateur à une critique générale du système.

L’année passée, l’ensemble de la société grecque avait déjà été touchée par des manifs, des attaques contre des commissariats, des pillages de magasins, des blocages de rues, des attaques de banques, etc. Loin d’être isolés, ces gestes et ces intentions ont été partagés à travers le monde.

Depuis lors, la tension n’était jamais vraiment retombée. Comme c’était déjà le cas les années précédentes, différents symboles et institutions de l’Etat et du Capital ont été la cible de bon nombre de personnes désirant en finir avec tout type d’autorités. Et là, depuis deux semaines les braises se sont ravivées.

Face à cette lutte acharnée, l’Etat a développé différentes stratégies de répression. Utilisant ses flics, ses juges et la presse comme des instruments permettant de pacifier par la force les esprits rebelles qui se permettent encore d’imaginer une vie libre, dégagée de toute autorité.

POUR NE PAS EN RESTER LÀ, ATTAQUONS-NOUS AUSSI, ICI ET MAINTENANT, TOUTES LES FORMES D’OPPRESSION.
POUR EN FINIR AVEC CES VIES DE MISÈRE OÙ LES SEULS RÊVES PERMIS SONT D’ALLER BOSSER 8 HEURES PAR JOUR POUR GAGNER DES MIETTES ET S’EN CONTENTER, DÉBARRASSONS-NOUS DE TOUTES LES PERSONNES ET DE TOUTES LES INSTITUTIONS QUI MAINTIENNENT LEUR POUVOIR EN CONTRÔLANT NOS VIES.

SOLIDARITÉ ACTIVE AVEC LES ENGEOLÉS DE LA GUERRE SOCIALE DE GRÈCE ET D’AILLEURS !


Version originale

samedi 5 décembre 2009

AUTOGESTION: toujours une utopie?

Visionnez ce reportage et faites-vous une opinion. La démocratie qui nous est imposée n'a pas de contre pouvoir, des alternatives existent.

http://www.youtube.com/watch?v=NlLCVtqqV08&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=BvJ1iyITWsc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=g5j-mdV_2oE&feature=related

Qu'est-ce qu'on attend?