samedi 30 juin 2012

FREEGAN

Le Freeganisme est un mouvement né aux états-unis d'Amérique.
Rejoignant beaucoup de philosophies (écolo, anarko, altermondialisme, anticapitalisme, porkisme, ... ... ...), les freegans se caractérisent cependant par leur régime alimentaire déchétarien.
Rien de plus sain en effet que de bouffer dans les poubelles : gratuité de la nourriture pour tous + réduction du gaspillage alimentaire + immunovolution.

Bouffer dans les poubelles ne fait pas de vous un freegan, et ETRE UN FREEGAN n'implique pas forcément de bouffer des restes.
Mais dans le cadre de la lutte contre "LE TEMPS C'EST DE L'ARGENT" (ou le petit Capitaliste illustré et l'économie (de l'énergie) ), le déchétarisme surpasse toute forme de lutte préexistante.

Si manger doit être un droit, dormir ou voyager aussi !
L'Argent est une valeur fictive instaurée par la société :
Cette société, en nous obligeant à payer pour vivre, parvient à conditionner et à contrôler des masses phénoménales d'êtres humains.

Il faut abolir l'argent, restaurer l'entraide collective et arrêter de pourrir notre planête génitrice.

90% de nos 'déchets' sont recyclables à l'infini.
Que vous soyez travailleur, étudiant, chef d'entreprise en faillite, ou pas, astronaute reconverti ou aspirant pape, REJOIGNEZ NOTRE LUTTE !!!!!!!





Forum Freegan Belgique, Suisse et Québec

Nous contacter en cas d'intérêt pour Namur et ses environs.



mercredi 13 juin 2012

VIVRE L'UTOPIE !

Une trentaine de vieux militants anarchistes et libertaires ayant directement été acteurs et témoins de la révolution sociale libertaire et autogestionnaire espagnole de 1936 raconte l'autre société: les usines et terres expropriées et collectivisées, la liquidation de l'Etat et de la propriété privée...




http://video.google.fr/videoplay?docid=-6236239516470072435




Grèce Police raciste de proximité

Aube dorée est un petit parti néo-nazi grec, qui organise des milices qui bastonnent les étrangers et les militants dans les rues de certains quartiers d’Athènes. Il a fini à près de 7 % faisant entrer 21 députés à l’Assemblée le 6 mai dernier.
Les élections de mai 2012 en Grèce ont été marquées par une campagne très excitée de la droite avec en tête le schéma de la campagne sarkozyste de 2007 où il avait réussi a siphonner l’extrême droite. Agitant le risque (plus ou moins fantasmatique) de voir la Grèce virée de l’espace Schengen, la Nouvelle Démocratie (droite) a fait feu de tout bois contre les sans-papiers. Elle a par exemple annoncé la création de trente nouveaux centres de rétention d’une capacité de 1000 places chacun, rejoint par un Pasok à peine moins énervé. Dans ce cadre, la proposition délirante d’Aube dorée, groupuscule néo-nazi, de placer des mines antipersonnel à la frontière turque restait dans l’ambiance.
Aube dorée, commençons par le signaler, ne tient pas les rues d’Athènes, la principale ville où il est implanté. Outre qu’il ne dispose pas d’assez de militants pour ça, le parti rencontre aussi une forte résistance, chez les anarchistes et les immigrés. Pourtant, il a réussi en quelques années à s’imposer, en particulier dans quelques quartiers. Ainsi dans celui d’Agios Panteleimonas, aux municipales de 2010, Aube dorée a attiré 20 % des suffrages, et a pu faire élire son chef au conseil municipal.

20 % dans la police

Il faut dire que dans le contexte de crise actuelle, la population d’Athènes s’est particulièrement paupérisée, ce qui entraîne un regain des agressions, monté en épingle par les fascistes qui utilisent chaque crime crapuleux pour lancer une vague de ratonnades et d’attaques de squat.
Ainsi, de nombreux commerçants voient d’un bon œil l’activité milicienne d’Aube dorée dans leurs quartiers, où elle peut passer pour une sorte de police raciste de proximité, qui supplée aux carences de la police régalienne. D’autant qu’elle se flatte aussi de faire dans le social, en annonçant à grand renfort de propagande qu’elle offre aux personnes âgées « grecques » de faire leurs courses pour elles si elles ne peuvent sortir de chez elles, ou de les y accompagner. Les miliciens annoncent aussi procéder à des distributions de nourriture et de vêtements – toujours pour les Grecs – les plus pauvres.
En cumulant refus de l’austérité et un discours hyper-nationaliste xénophobe, Aube dorée s’assure aussi de forts soutiens dans la police et dans l’armée où il est estimé respectivement à 20 et 15 %. Ce parti peut être séduisant pour des forces répressives, sensibles au discours anti-austérité, mais restant racistes et opposées aux anarchistes et autres « casseurs ».
Les dernières déclarations négationnistes du dirigeant du parti, comme les différents procès de ses membres pour agressions, vont peut-être faire baisser son score aux élections législatives du 17 juin. Ceci dit, dans tout les cas, Aube dorée va sûrement conserver des députés, ce qui veut dire des moyens financiers et une couverture médiatique. Bref, Aube dorée reste loin du pouvoir, mais sa capacité de nuisance augmente. Fort heureusement, là-bas, nos camarades anarchistes les combattent pied à pied. Souhaitons leur la victoire.
Nico (AL Marseille)



Source: http://www.alternativelibertaire.org

Programme Acrata juin 2012

Samedi 23 juin - 19h
BBQ DE SOUTIEN AU LOCAL


Avant les grandes transhumances estivales ou certains iront se faire dorer la couenne ailleurs, nous proposons un petit barbecue histoire de se croiser une dernière fois avant ce qui (même avec beaucoup de dimanches au calendrier) s'annonce comme des vacances en bonne et due forme. On met donc les petits plats dans les grands et on attise la braise pour vous préparer les surprises des pas-chefs.
L'apéro démarre à 19h et ensuite on mange. Il n'y a pas de prix (même "libre" depuis quand un prix pourrait-il être "libre") pour le repas, mais les contributions sont bienvenues. Cela aidera à soutenir le local. A votre bon coeur !


Jeudi 28 juin - 20h
« Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau. »
Discussion autour de la brochure 'Comités d'action ouvriers-étudiants », février 1969

Nous reviendrons sur certaines expériences vécues et décrites par deux personnes au sein de l'occupation de Censier (annexe de l'université Sorbonne à Paris) où une poignée de personnes se retrouvent à participer à un 'comité d'action ouvriers-étudiants Citroën', un comité parmi tant d'autres qui se formeront à l'époque.
L'enthousiasme des confrontations de rue avec les forces de l'ordre, les remises en question de presque toutes les sphères de la vie quotidienne, des rapports marchands et sociaux, la grève généralisée et les occupations d'universités et d'usines pousseront certains à tenter de dépasser les rôles figés dans lesquels ils et elles se trouvent enfermés : 'étudiants', 'ouvriers', 'intellectuels', 'militants'. A un moment donné, les autorités (les flics, les politiciens, tout comme les représentants de l'unif ou les chefs des syndicats) perdent leur légitimité et des personnes se retrouvent pour parler des luttes, du quotidien, des rapports en général. Ils se heurtent très vite à ceux qui ont tout intérêt à garder le contrôle sur  les événements pour qu'ils ne dégénèrent surtout pas. La police, bien évidemment, mais aussi – et c'est ce qui nous intéresse particulièrement ici – les syndicats et les groupuscules politicards.
À travers une courte description de l'ambiance de l'époque, nous discuterons de ces questions qui se posent toujours à celles et ceux qui veulent subvertir ce monde, sans reproduire les sales mécanismes du pouvoir – sous toutes ses formes.

Les comités d'action expérimentent avec une forme d'organisation en dehors des syndicats, axés sur la discussion et l'action, une communication sans médiation, une réelle rencontre et une solidarité réciproque. Plusieurs questions se posent alors ; voient-ils dans les occupations des usines une réappropriation des moyens de production par un 'pouvoir ouvrier' ou veulent-ils plutôt remettre fondamentalement le travail même en question ? Qu’en est-il de la critique de l'éducation, des rôles des 'étudiants' et des 'professeurs', ou encore des 'acteurs' et des 'spectateurs' ? Comment dépasser les démarches militantes, les positions extérieures, les programmes des groupuscules qui croient avoir trouvé le 'sujet historique' ? Quelles étaient les perspectives ? Où étaient les points forts et où étaient les limites ?

La brochure “Comités d'action ouvriers-étudiants' de Fredy Perlman et Roger Gregoire est disponible au local en français et en anglais. Une lecture au préalable est vivement recommandée.


Jeudi 5 juillet - 20h
Un parcours de lutte intransigeant
Presentation de l'autobiographie de Claudio Lavazza
Un compagnon italien viendra présenter ce livre, Pestifera la mia vita. En suivra une discussion.

A la fin des années 70, Claudio Lavazza part, comme tant d’autres jeunes enragés de sa génération, à « l’assaut du ciel », tentative de subvertir radicalement le monde existant. En 1981, on retrouve Claudio par exemple au sein d’un regroupement armé qui s’occupe alors d’attaques contre les matons, d’évasions (deux camarades sortis de Frosinone et quatre autres de Rovigo) mais aussi de vengeances
contre les commerçants assassins de braqueurs.
En clandestinité depuis 1980, il s’envole vers la France en ensuite vers l’Espagne. Son exil ne sera jamais une « fuite », mais bien un choix internationaliste de continuer le combat là où il se trouve et avec les moyens qu’il juge adéquats.
En 1996, Claudio est arrêté à Cordoue avec trois autres anarchistes sur un braquage où meurent deux flics. Il sera condamné à une très longue peine pour le braquage de Cordoue mais aussi pour plusieurs autres expropriations de banques en Espagne et en France.
Incarcéré au régime d’isolement FIES jusqu’en 2006, il participera sans relâche aux luttes à l’intérieur. Aujourd’hui, Il lui reste des dizaines
d’années de taule à accomplir en Espagne, sans compter une condamnation à perpétuité en Italie.

« J’ai réalisé preque tous les rêves que j’avais, et souvent je fais la comparaison entre mon existance et l’ouvrier que j’aurais été si j’étais
resté au village. Comme mes vieux camarades d’école, je serais aujourd’hui certainement marié et avec des enfants, obligé de travailler dix heures par jour pour faire vivre une famille. Crevé après le travail, je resterais là à fixer cette boîte idiote, confortablement assis en pantoufles, pour ensuite m’en aller au lit, mort de fatigue et détruit... Aujourd’hui, je ne serais probablement pas en prison.
Mais même s’il était possible de revenir en arrière, je ne changerais pas d’un milimètre la route que j’ai choisie. Que serait-il advenu de moi
si la lumière de la lutte n’avait pas éclairé mon chemin ? »


Un recueil de textes et de lettres de Claudio Lavazza, traduits en français, est disponible au local.


Permanences
chaque jeudi de 17h à 21h
chaque samedi de 14h à 18h

Local Acrata
rue de la grande ile 32
1000 BXL