lundi 30 juillet 2012

"la Grèce risque de sombrer dans l'anarchie"



Les idées reçues persistent encore et toujours. La vision donnée par ce politologue est-elle ce que les anarchistes souhaitent vivre? 

L' ANARCHIE en Question : BRASSENS BREL FERRE table ronde

http://www.youtube.com/watch?v=MjynHXaU0x8&feature=related

Grand classique parmi les classiques, entendu mille et une fois par certains d'entre nous mais tout de même, fallait que ces quelques minutes figurent sur le blog. 

Un mort dans un incendie criminel


On a découvert un corps au deuxième étagede cet immeublede l’avenue Albert Ier,à Namur, disparu hier dans les flammes.
Au bas de la chaussée de Hannut, à Namur, la vision est dantesque : un immense nuage de fumée s’échappe de l’avenue Albert 1er et les fumées vont taquiner les habitations de la rive droite de la Meuse. En cette journée très chaude d’été, un violent incendie vient de se déclarer dans une maison de maître transformée en squat.
À l’arrivée des pompiers, l’ensemble du bâtiment est déjà la proie des flammes. La tâche première des hommes est alors de «couper» le feu afin que celui-ci ne se propage aux maisons attenantes. Des renforts d’hommes sont appelés par radio, les casernes d’Andenne et Éghezée étant en pré-alerte.
Le bilan matériel ne fait déjà plus matière à pronostic : l’ensemble du squat a été entièrement détruit par les flammes qui se sont propagées du rez-de-chaussée vers l’étage et la toiture. Une abondante fumée s’élève longuement dans le ciel bleu azur et les policiers namurois doivent bloquer la chaussée dans les deux sens durant les opérations. Ce n’est qu’au bout de près d’une heure d’effort acharné que le sinistre sera maîtrisé.
Malheureusement, au dernier étage, les pompiers découvrent un corps sans vie qui a péri dans les flammes. Il s’agirait d’un squatteur relativement jeune, mais qui n’a pas encore pu être identifié. Les causes du sinistre ne sont pas encore établies avec certitude, mais l’origine semble criminelle : le Service d’enquête et de Recherche (SER) de la police de Namur s’est déplacé sur place.
Avec certaines suspicions : il y a quelques mois, un autre incendie avait détruit un squat annexe situé juste à côté.
Les services d’Ores sont intervenus dans les plus brefs délais afin de couper l’alimentation électrique et le gaz, ce qui a permis aux pompiers d’évoluer dans un milieu plus serein. L’immobilisation du quartier s’est poursuivie jusque tard dans l’après-midi.

Sans vouloir plonger dans le sécuritaire, qu'en est-il de la vie en squat à Namur? Ne devrait-on pas envisager une sorte de gérance (et non gestion) des squats par une organisation autogérée afin de garantir la sécurité à ses occupants et pouvoir y mettre en oeuvre des activités culturelles, maréchaires... Loin de l'image de planque pour tox, le squat peut être un endroit d'enrichissement personnel idéal par le partage, l'entraide y régnant. Il permet aussi à ceux qui y vivent de montrer au voisinage à quel point  le monde qui nous entoure est absurde, qu'il est urgent pour l'homme et son environnement de vivre autrement.

Révolution islandaise



Voici une petite vidéo résumant la résolution de la crise par la population islandaise. Les citoyens ont pris leurs responsabilités en faisant démissionner le gouvernement, arrêter les responsables de la crise et en participant à la rédaction d'une nouvelle constitution. 

lundi 16 juillet 2012

A PSA, les licenciements c'est maintenant !

Les intentions de PSA étaient déjà connues depuis longtemps mais la direction a officialisé jeudi 12 juillet un plan de licenciements massif qui s'accompagne de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois. Alors que l'entreprise continue de faire des bénéfices et d'engraisser ses actionnaires, ce sont 8000 salarié-es qui vont être sacrifié-es sur l'autel de la "compétitivité", à Aulnay mais aussi sur le site de La Janais, près de Rennes. Au-delà, ce sont des milliers d'emplois qui sont menacés chez les sous-traitants de PSA et autant de familles qui vont plonger un peu plus dans la précarité.
Même si l'industrie automobile n'est pas à l'image de la société écologiquement responsable que nous voulons construire, nous ne pouvons rester les bras croisés quand une entreprise s'apprête à supprimer des emplois et à liquider les outils de production pour servir la soif de profit des capitalistes aux commandes.
Face à cela, seule la lutte des travailleuses et des travailleurs peut imposer la sauvegarde de l'emploi par la reprise en main de l'entreprise sous contrôle des salarié-es. A Aulnay comme ailleurs, la réponse au terrorisme patronal, c'est l'expropriation du capital et la réquisition des machines pour préparer l'autogestion et la reconversion écologique de la production. Les plans de licenciements vont se multiplier, il va donc falloir multiplier les ripostes pour se débarrasser des donneurs d'ordre irresponsables et mettre réellement la production au service de la population.
Face à la crise, la seule solution, à Aulnay comme ailleurs, est l'expropriation des capitalistes 


Communiqué d'Alternative Libertaire




La Belgique n'échappe malheureusement pas à la règle et Namur non plus: fermeture (délocalisation) des eaux de Spontin, luttes sociales à répétition chez Kraft...


Une des raisons du manque de succès des diverses tentatives anarchistes belges est son manque d'ouverture au monde ouvrier. Des tentatives ont bien eu lieu au début du 20ème siècle mais les divergences internes ont toujours fait obstacle au développement des organisations. C'est donc logiquement  que les syndicats révolutionnaires ou de tendance anarchistes se sont éteints. 


Pourtant, lorsque la conjoncture y est propice, le monde ouvrier tente de trouver des alternatives face aux agressions qu'il subit. Une organisation solide des anarchistes pourrait être une solution à la détresse des travailleurs, demandeurs d'emloi...

mercredi 4 juillet 2012

Manifestation SU interdite. No pasaran!


 Maxime Prévot annonce clairement ses couleurs. Il refuse d’autoriser la manifestation «contre l’austérité» du mouvement extrémiste Solidarité Unitaire prévue vendredi matin.
Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, a confirmé mercredi aux organisateurs son refus d’autoriser la manifestation «contre l’austérité» du mouvement extrémiste Solidarité Unitaire prévue vendredi matin. La présidente de SU a promis de respecter l’avis du bourgmestre à condition que la contre-manifestation anti-fasciste soit également interdite.
«Je ne suis pas le genre de bourgmestre à mettre le doigt sur la tirette du pantalon (sic) et à écouter ce que me dit de faire la responsable d’un mouvement d’extrême droite. Je ne me mets pas au garde à vous! Je ne l’ai pas autorisée, ni elle, ni son mouvement, à venir. S’ils viennent malgré tout faire du forcing pour manifester, on les embarquera», s’est exclamé Maxime Prévot.
Informé mercredi du rassemblement de jeunes des JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), de la FGTB (syndicat socialiste) et du PTB (Parti du travail de Belgique) prévu vendredi, le bourgmestre de Namur leur a indiqué la procédure à suivre et l’autorisation à demander s’ils jugeaient leur rassemblement toujours nécessaire.
La présidente de SU juge l’interdiction anti-démocratique. «C’est désolant. Parce que je suis une ex-membre du FN, on me juge. On me traite de néo-nazi alors que j’ai quitté le FN parce qu’ils ne faisaient pas assez de social...», a expliqué Sarah Latinis.
Le parti Solidarité Unitaire, né en décembre 2011, se qualifie «ni de gauche, ni de droite, pour le citoyen simplement». La manifestation voulait s’exprimer contre l’austérité, selon SU qui attendait une centaine de manifestants vendredi à 11h00 devant la gare.

lundi 2 juillet 2012

Une manifestation d’extrême droite ce vendredi à Namur?


 Les Namurois sont choqués. Une manifestation d’extrême droite pourrait se dérouler dans le centre-ville ce vendredi. Du côté des autorités, on n’est pas au courant.
Un petit parti d’extrême droite, Solidarité Unitaire, annonce avoir reçu la permission de manifester vendredi dans le centre de Namur, indique Sud Presse ce matin. La nouvelle a rapidement scandalisé de nombreux Namurois.
L’information est tombée ce week-end sur la page Facebook du parti. Selon les organisateurs, les manifestants ont reçu l’approbation des autorités de la ville. Les protestataires sont invités à se réunir vendredi matin devant la gare de Namur pour se diriger ensuite vers le Parlement wallon. Pour quel motif ? Protester contre les politiques en place et l’insécurité.
Un scandale pour de nombreux Namurois qui n’ont pas hésité à réagir. “J’apprends avec horreur qu’une manifestation fasciste aura lieu ce vendredi matin à la Gare de Namur”, indique, surpris, un blogueur. “ Namur n’avait pas besoin de cela: autoriser la manifestation du SU vendredi 6. Contre-manif en perspective. Mauvaise image en définitive ”, écrit le conseiller communal Bernard Guillitte (MR).
Le bourgmestre étonné
Cependant, les autorités de la ville démentent l’information. "Je n’étais pas au courant, et dans les services de la Ville, on tombe des nues", explique Maxime Prévot, bourgmestre de Namur (cdH). "Car les services ne m’auraient jamais proposé de donner le feu vert à une manifestation de cette nature!" affirme-t-il.
Ce matin, Maxime Prévot a confirmé son opposition à la tenue de cette manifestation. Dans un communiqué, il précise: "Il existe à Namur une politique de tolérance zéro face aux mouvements qui prônent les idées extrémistes",..."Je refuse dès lors de donner une tribune à un parti qui prône le repli sur soi et la haine de l'autre".